Almeria-Cartagène
Jeudi 26
Almeria, on a de nouveau du réseau et les communications reprennent, d’autant qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de François et se succèdent les rendez vous telephoniques se succèdent, ce soir ce sera diner au resto, vin, et tapas …
Dans ce resto les tapas ont des noms d’actrice de cinéma, Marylin Monroe, Sophia Loren, Penelope Cruz, …, c’est très bon et très bien arrosé .
Vendredi 27
La route vers Carthagène n'a de point commun avec la précédente que par la distance parcourue et l'heure du départ. 110 miles et midi.
Une jolie brise grand large nous fait passer le cap del Gato avec une petite houle au travers arrière puis Petit Gris pointe son nez vers le nord et bénéficie du vent arrière et d'une houle plus affirmée. Quand le vent faiblit le spi est sorti, quand il se réveille le génois est croisé au tangon.
Au couchant nous saluons un paquebot à voile pavillon français. La soirée commence avec un punch spécial Momo assorti de quelques agapes d'Almeria. La lune est belle, presque pleine quand nous engloutissons une soupe de pâtes. Le bateau glisse à une moyenne de plus de 6Nx en harmonie avec la mer. La lune nous sourit et s’entoure d’étoiles malgré sa lueur. Scorpion nous fait un clin d’oeil !
Vers minuit, le vent faiblit et passe sur le travers, François « détangonne » le foc et nous filons à 3Nx. Samedi, 2h45, Momo qui a pris la relève doit démarrer le moteur car le vent est vraiment trop faible pour avancer. Le moteur berce alors alternativement le sommeil de deux d'entre nous jusqu’à Carthagena au petit matin.
Samedi 28 Octobre.
Relâche à Carthagène : en passant une nuit sur deux en mer, nos siestes vont finir par être plus longues que nos temps de sommeil en mer.
La ville est belle. Elle fourmille de musées, forteresses, châteaux, arène, moulins, théâtres antiques, vestiges organisés ou épars dans des herbes folles. Samedi après midi oblige, l’animation espagnole bat son plein et monte crescendo en soirée. Rolls Royce et Bentley accompagnent pour la photo des mariages plus ou moins chics.
Puis dans la nuit apparaît une procession encadrée par la marée chaussée, avec dans l’ordre, les responsables locaux, les porteurs de statues, les prêtres, pléthores d’enfants puis le cortège d’adultes qui chantent, récitent, psalmodient ensemble ou en décalé autant d’incantations qui nous laissent bouche bée.
Soirée tapas plutôt médiocre…
Retour au bateau, le combo bat son plein !!! Non, nous ne sommes pas les trois capitaines qui l’auraient appelée vilaine… Mais plutôt trois quasi-septuagénaire qui jouent en connivence avec la joie des enfants de 7 ans.
