Traversée du golf de gascogne

Vendredi 22 septembre,

Départ de Port-Louis vers 10h30.

L'épouse et les deux sœurs du Capitaine assistent à notre départ.

Bon vent, bonne allure et peu de houle jusqu'à la pointe du Chat sur l'ile de Groix.

Nous en profitons pour manger un excellent sauté de porc aux pâtes préparé par Claudie, l'épouse de François.

Après la pointe, vent et houle forcissent, François et Dominique commencent à être malades. Vont-ils garder le repas ?

14h, houle de 3m, vent de 30Nm, 2 ris dans la voile. /Les deux compères vomissent de concert dans le même seau.

Vers 16h le vent se calme un peu, un ris, le bateau file bien.

Le soir, seul François mange avec moi. Dominique est couché.

Le samedi 23,

les deux encore malades. Dominique clame que la voile, c'est pas pour lui et envisage de nous laisser à La Coruna. Si il pouvait rentrer à la nage, il le ferait.

Dans la matinée, le vent tombe, nous nous calons 6h de moteur. Je leur propose de se baigner, rien de tel pour quitter le mal de mer. Que nenni, ils restent bien en peine !

Momo coupe des tranches de pain d'épices, un vrai délice, merci Claudie.

Le dimanche 24,

et le bateau s'éveille, ça vomit moins (plus rien à rendre !).

Le vent forcit encore et nous finissons par mettre 3 ris en fin d'après midi. La houle dépasse allègrement 3 m. François, bien qu'encore un peu malade, parvient à assurer ses quarts. C'est la première fois qu'il met trois ris à cette voile et devant, le foc est presque totalement enroulé. Vive la capote en dur qu'il a construite, nous restons à peu près au sec.

Lundi 25,

le vent a faibli tôt ce matin, j'ai remis toutes les voiles.

Dominique et François sortent du carré avec un grand sourire, ils vont bien mieux. Ça y est, les voila amarinés.

Nous déjeunons de bon appétit. Si tout continue ainsi, nous pourrions arriver ce soir dans la nuit. Dominique décide de rester avec nous jusqu'à Lisbonne.

Mais, on a vite déchanté, car le vent est tombé puis à soufflé en contre. S'en suit une séquence de moteur, c'est l'occasion de tester le pilote n1 de François, ça marche pendant 10 minutes puis patatra le vérin rend l'âme, on veut embrayer sur le pilote n2, et là, on se rend compte que la biellette a disparue, le mauvais temps est passé par là !

On finit donc à l'ancienne, c-a-d sans pilote auto, avec le régulateur d'allure qui fonctionne toujours, on se demandera comment, car là, il manque la moitie de la pale immergée !

Et enfin, nous sommes arrivés mardi 26 à La Corogne.

Mercredi et jeudi repos et réparations a La Corogne en attendant le vent vers le sud, j'avais eu la bonne idée d'embarquer la pale faite chez Lucas, prémonition. Place d'Espagne, tour d'Hercules, parques, calles de la vieja ciudad, chipirones, pulpos, tortillas, chorizos, jamones, vinos Rioja, Ribeira, Toro...

Vendredi 29,

nous repartons vers le cap finistere que nous n'atteignons que samedi soir tellement le vent est faible.

Entre-temps, le spi a éclaté, sniff, il avait quand même Quarante ans de bons services !

Pas de panique, il y a tout ce qu'il faut pour réparer, seulement quelques heures de couture en perspective, il faudra peut-être songer à le remplacer, avis aux sponsors.

PS : on fait la saisie avec un clavier qwerty, pas de caracteres speciaux ni d accents !

Mot de l'admin: j'ai ajouté les accents et corrigé quelques typos :)